A propos de lectures...

Passer le temps, ce n’est pas une occupation, c’est de l’ennui. Alors on fait autre chose que d’attendre que ça passe. Ce n’est pas de la littérature, ni de la « pensée », ce n’est rien, rien qu’un petit coup de blues. Mais ce n’est pas le moment, n’est-ce pas. La radio et la télé nous bassinent assez avec des histoires tordues, des affaires, des matchs perdus, bref, le moral exigerait de changer d’air, à défaut de changer d’œil ou d’oreilles. A moins d’un ermitage. Peut-être une bonne  idée. Mais alors dans un  coin tempéré, ermite d’accord, mais pas martyr de la chaleur ! 

 Bon, d’ailleurs c’est impossible, donc lecture, entre autres choses.  Je suis plongé  en ce moment dans “Albert Camus, une vie »de Olivier Todd (Biographies nrf – Gallimard). Une grosse brique bien lourde, mais j’y apprends plein de choses sur la vie d’un de mes écrivains préférés. Eh oui ! Depuis l’adolescence On appelle ça de la fidélité ou de la suite dans les idées, c’est selon.

Et dans le même temps, je lis aussi “La mort heureuse »un peu comme en corollaire… (Collection Folio Gallimard). Je ne l’avais pas lu…     Un peu sérieux tout cela, me dira-t-on.

 

 

 

 Alors j’ai voulu m’attaquer à un recueil des écrits du Maréchal Lyautey intitulé “Paroles d’actions ” (Lavauzelle) parce que j’ai cru devoir acheter ce pavé à la fin de la visite de son château, à Thorey-Lyautey, en ma bonne Lorraine, un de ces derniers dimanches. Mais je dois avouer qu’après avoir entamé la lecture de la préface de Louis Barthou ma curiosité a disparu, tant le texte de l’académicien me paraissait outrageusement hagiographique ! Ce sera à reprendre plus tard. 

 Aussi me suis-je rabattu sur un ouvrage de Jean François Kahn avec qui j’ai échangé quelques mots lors de la récente Fête du Livre de Metz. Un bouquin de bonne dimension, lui aussi, intitulé “Dernières salves” (Plon)  une sorte de dictionnaire ou abécédaire à entrées multiples, souvent humoristiques, parfois savoureuses, bien que je ne partage pas toutes ses opinions, loin de là. En tout cas, sa présentation alphabétique permet de le "consommer" à petites doses, si on le désire. 

Peut-être vous parlerai-je de ce que m’ont amené (ou pas) ces ouvrages, dont trois un peu épais.  Je ne sais pas si avoir d’aussi grands yeux pour des livres est bien raisonnable.